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Edit after Willem van de Velde (II) (Rijksmuseum) (Ed. Lic.: CC BY-NC 3.0)
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"Furetant dans le tohu-bohu du cœur en quête d'un recoin abrité, tu sens le voisinage du passé t'accabler : c'est un héritage cruel qui ne t'autorise aucun présent. Comment pourrais-tu guérir de tes souvenirs ? [...] Contre l'enfer de la mémoire il n'est pas de remède."
Emil Cioran, Fenêtre sur le Rien, Arcades p. 181
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The Possessed (1965) dir. Luigi Bazzoni & Franco Rossellini
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“She puts herself on a level of intransigence and perfection; she has a taste for the definitive and absolute: if she cannot control the future, she wants to attain the eternal.”
— Simone de Beauvoir, The Second Sex (Translated by Constance Borde & Sheila Malovany-Chevallier)
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Saturday morning, and I am at the old game of catching time between my fingers as it is running, forever running, away.
— Sylvia Plath, from a journal entry featured in “The Unabridged Journals”
Source: kiki-de-la-petite-flaque
Study of Olive trees, Claude Monet (1884).
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Song, Allen Ginsberg
Allen Ginsberg, born Irwin Allen Ginsberg (1926 - 1997)
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Anna Akhmatova, from The Complete Poems of Anna Akhmatova; "I Wrote The Words,"
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Stephen Boyd & Juliette Greco in The Big Gamble
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“We are mistaken when we look forward for death; the major portion of death has already passed: whatever years are behind us are already in death’s hands.”
— Seneca, Moral Letters to Lucilius
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Li-Young Lee, from “From Blossoms”, Rose
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Intensity
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André Aciman, Enigma Variations
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Sketches by A.K. MacDonald, 1932
La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe Sur le vide papier que la blancheur défend Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Je partirai ! Steamer balançant ta mâture, Lève l’ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots… Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Brise Marine - Stéphane Mallarmé
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Louise Glück, Poems 1962-2012
Li-Young Lee, The Winged Seed: A Remembrance
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Vincent van Gogh, from a letter to his brother Theo