"Mascarade" de Nicolas Bedos avec Marine Vacth, Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet, Emmanuelle Devos, Laura Morante et Charles Berling, novembre 2022.
Marine Vacth et Pierre Niney dans "Mascarade" de Nicolas Bedos, novembre 2022.
"Carambolages" de Marcel Bluwal (1963) - sur un scénario de Pierre Tchernia d'après Fred Kassak (1959) - avec Jean-Claude Brialy, Louis de Funès, Sophie Daumier, Michel Serrault, Henri Virlogeux, Anne Tonietti, Alfred Adam, Jean Ozenne, René Clermont, Jacques Dynam, la participation d'Alain Delon et la voix-off de Guy Bedos, mars 2022.
"L'Amour Dure Trois Ans" de Frédéric Beigbeder (2012) - d'après son roman éponyme (1997) - avec Gaspard Proust, Louise Bourgoin, JoeyStarr, Nicolas Bedos, Frédérique Bel, Jonathan Lambert, Anny Duperey, Bernard Menez et Valérie Lemercier, novembre 2021.
"OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire" de Nicolas Bedos - adapté d'une série de romans d'espionnage créée par Jean Bruce (1949) - avec Jean Dujardin, Pierre Niney, Wladimir Yordanoff, Christelle Cornil, Habib Dembél, Fatou N'Diaye, Natacha Lindinger, Ivan Franek et Gilles Cohen, août 2021.
“Un Eléphant ça Trompe Enormément" d'Yves Robert sur un scénario de Jean-Loup Dabadie (1976) avec Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos, Victor Lanoux, Anny Duperey, Danièle Delorme, Marthe Villalonga, Christophe Bourseiller et la participation d'Anémone, décembre 2020.
“Nous Irons Tous au Paradis” d'Yves Robert sur un scénario de Jean-Loup Dabadie (1977) avec Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos, Victor Lanoux, Danièle Delorme, Marthe Villalonga, Daniel Gélin, Christophe Bourseiller et la participation de Josiane Balasko, décembre 2020.
Danièle Delorme, Jean Rochefort, Guy Bedos et Victor Lanoux dans "Nous Irons Tous au Paradis" d'Yves Robert sur un scénario de Jean-Loup Dabadie (1977), décembre 2020.
« Une dernière nuit près de toi. Des bougies, un peu de whisky, ta main si fine et féminine qui sert la mienne jusqu’au p’tit jour du dernier jour. Ton regard enfantin qui désarme un peu plus le gamin que j’redeviens. Au-dessus de ton lit, un bordel de photos, de Jean-Loup Dabadie à Gisèle Halimi, de Desproges à Camus en passant par Guitry. Ça ne votait pas pareil, ça ne priait pas les mêmes fantômes, mais vous marchiez groupés dans le sens de l’humour et de l’amour. Au bout de tes jambes qui ne marchent plus, tes chats – sereins, comme des gardiens. Sur la table de nuit, un fond de verre de Coca, ultime lien entre ce monde et toi, quelques gorgées de force qui te permettent, du fin fond de ta faiblesse, de nous lancer des gestes d’une élégance et d’une tendresse insolentes. Fâché de ne plus pouvoir parler, tu envoies des baisers muets à ta femme adorée, à ta fille bien aimée, à la fenêtre sur l’Île Saint Louis, au soleil que tu fuis. Des gestes silencieux qui font un boucan merveilleux dans nos yeux malheureux. Tu auras mélangé les vacheries et l’amour jusqu’au baisser de rideau. Les « foutez l’camp » et les « je t’aime ». Caresses et gifles, jusqu’au bout. Incorrigible Cabotin, tu avais bien prévu ton coup : dans ton dernier morceau d’ mémoire, tu avais mis des « vous êtes beaux, je suis heureux, j’ai de la chance. C’est ta mère, là, devant moi ? C’est ma femme ? Oh Tant mieux ! ». On va t’emmener, maintenant, dans ton costume de scène. Celui des sketches et des revues de presse, des télés et des radios, celui qui arpenta la France, en long en large et en travers de la gorge de certains maires. J’ai dénoué ta cravate noire. On va t’emmener où tu voulais, c’est toi qui dictes le programme, c’est toi qui conduis sans permis. D’abord à l’église Saint Germain, tu n’étais pas très pote avec les religions, mais les églises, ça t’emballait. Tu disais « Faudrait qu’on puisse les louer pour des spectacles de music-hall, des projections de films, des concerts de poésies ». Il y aura des athées, plein d’arabes et plein de juifs. Ça aurait consterné ta mère, tu aurais bien aimé que ta mère soit fâchée. Puis on t’envole en Corse, dans ce village qui te rendait un peu ta Méditerranée d’Alger. On va chanter avec Izia et les Tao, du Higelin, du Trenet, du Dabadie et Nougaro. On va t’faire des violons, du mélodrame a capella : faut pas mégoter son chagrin, à la sortie d’un comédien. Faut se lâcher sur les bravos et occuper chaque strapontin. C’est leur magot, c’est ton butin. D’autant que je sens que tu n’es pas loin... Tu n’es pas mort : tu dors enfin. » , hommage de Nicolas Bedos à son père Guy Bedos (1934-2020).
Guy Bedos (avec son fils Nicolas Bedos) aperçu dans le Marais, Paris.
"Monsieur & Madame Adelman" de et avec Nicolas Bedos et Doria Tillier, mars 2017.